État des lieux du marché des passoires thermiques
Le quatrième trimestre 2024 révèle une augmentation significative (+8,9%) des passoires thermiques sur le marché immobilier français, représentant 12,7% des biens en vente. Les logements classés G connaissent la plus forte progression (+10,2%), contre +8,1% pour les F, une tendance liée à l’interdiction de location des biens G depuis janvier 2025.
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Évolution des prix et décotes
Une baisse générale des prix immobiliers est observée, touchant toutes les classes énergétiques. Les biens A/B enregistrent une diminution de 3,8% pour les appartements et 2,5% pour les maisons.
Les passoires thermiques subissent des décotes variables : 16,9% pour les appartements F/G et 35,4% pour les maisons F/G, créant des opportunités d’investissement.
Opportunités géographiques en zones urbaines
Lille se distingue comme la ville offrant le meilleur potentiel de plus-value pour les appartements énergivores, avec des gains potentiels allant de 1,6% à 14,2% selon la typologie.
Villeurbanne et Dijon suivent avec des perspectives intéressantes, notamment +17,2% et +4,6% respectivement pour les T3 classés G.
Potentiel départemental pour les appartements
Les départements offrent des opportunités remarquables, particulièrement dans la Loire (+35,3% pour les T2 F) et le Haut-Rhin (+37,6% pour les T3 G).
D’autres départements comme la Moselle, la Côte-d’Or et la Drôme présentent également des potentiels de plus-value significatifs après rénovation.
Opportunités pour les maisons en province
L’Aveyron se démarque avec un potentiel de plus-value exceptionnel (+41% pour les T3 F).
La Côte-d’Or, la Moselle et les Vosges offrent également des perspectives attractives, avec des plus-values potentielles variant de 18% à 24% après rénovation énergétique.
Conclusion
L’investissement dans les passoires thermiques peut s’avérer rentable en 2025, particulièrement en province et dans certaines métropoles régionales. Même sans aides publiques, 35,3% des passoires thermiques présentent un potentiel de plus-value après rénovation.
Cette opportunité est renforcée par les économies d’énergie post-travaux, qui amélioreront encore la rentabilité de l’investissement. La clé réside dans une sélection judicieuse de la localisation et de la typologie du bien.
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Laurent Jonas est un consultant chevronné en fiscalité, spécialisé dans l’optimisation des impôts et la gestion des finances des entreprises. Avec une solide expérience auprès des TPE et PME, il offre sur FAIRE des articles riches en conseils pour naviguer dans le monde complexe des crédits d’impôts et des aides publiques.