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« En soirée, il faisait 40 degrés dans ma chambre » : à Tours, 40% des logements sont des passoires énergétiques

En soirée, il faisait 40 degrés dans ma chambre

La crise des passoires thermiques à Tours : un été étouffant pour les habitants

Une étude révèle que 40% des logements tourangeaux sont classés E, F ou G, faisant de Tours la ville la plus touchée par les passoires thermiques en Centre-Val de Loire.

Un constat alarmant

Selon la plateforme namR, Tours détient le triste record régional des logements énergivores.

Cette situation affecte particulièrement les habitants pendant les périodes de chaleur, avec des températures intérieures atteignant des niveaux critiques, jusqu’à 40 degrés dans certains cas.

Le calvaire des habitants

Le témoignage de Valérie, locataire dans le vieux Tours, illustre la situation : son appartement sous les toits, dépourvu d’isolation et de ventilation efficace, devient un véritable four en période de chaleur.

Les nuits sont particulièrement éprouvantes, obligeant les occupants à multiplier les douches nocturnes pour tenter de trouver le sommeil.

La double peine énergétique

La situation est d’autant plus complexe que la précarité énergétique touche aussi les solutions de rafraîchissement.

Clotilde, habitante d’un logement social, témoigne qu’elle n’ose plus utiliser son ventilateur depuis l’augmentation des tarifs de l’électricité, devant choisir entre confort thermique et maîtrise de son budget.

Le logement social également touché

Le problème n’épargne pas le parc social : près de 3000 logements HLM de la métropole tourangelle sont classés comme passoires thermiques, soit 8% du parc social métropolitain.

Cette situation pose la question de la rénovation énergétique à grande échelle et de son financement.

Conclusion

La situation à Tours met en lumière l’urgence d’agir sur la rénovation énergétique des logements, particulièrement dans un contexte de réchauffement climatique. Les conséquences sur la qualité de vie des habitants sont considérables, touchant aussi bien leur santé que leur budget.

Cette problématique nécessite une réponse coordonnée des pouvoirs publics, des bailleurs sociaux et des propriétaires privés pour améliorer significativement la performance énergétique du parc immobilier tourangeau.

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