Nouvelle réglementation en vigueur
Une révolution immobilière silencieuse a débuté en 2025. Le Diagnostic de Performance Énergétique change les règles du jeu. Les logements classés G sont désormais interdits à la location. Cette mesure vise les passoires thermiques. Elle s’applique aux contrats nouveaux ou renouvelés. La loi poursuit un double objectif. Elle veut améliorer la qualité des logements. Elle cherche aussi à réduire l’impact environnemental du parc immobilier.
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Calendrier progressif d’interdiction
Le plan d’action est clairement défini. Les logements G+ étaient déjà bannis depuis 2023. Ces habitations consomment plus de 450 kWh par mètre carré. Les étiquettes G sont interdites depuis début 2025. Les logements classés F suivront en 2028.
Les étiquettes E seront concernées dès 2034. Cette approche graduelle permet une transition énergétique organisée. Les passoires thermiques se caractérisent par une isolation déficiente. Elles entraînent une consommation excessive en chauffage.
Les limites du diagnostic énergétique
Le système DPE montre certaines faiblesses. Une étude du Conseil d’analyse économique révèle des écarts importants. Les prévisions diffèrent souvent de la consommation réelle. Louis-Gaëtan Giraudet, chercheur au Cired, identifie plusieurs causes.
Les habitudes des ménages influencent leur consommation énergétique. Le niveau de revenus joue également un rôle crucial. Des malfaçons dans les travaux peuvent fausser les résultats. Les imprécisions lors du diagnostic compliquent encore la situation.
Relations locataires-propriétaires : nouvelles règles
Les propriétaires font face à des obligations renforcées. Ils doivent fournir un logement décent avec un DPE valide. Les locataires gagnent de nouveaux droits. Ils peuvent exiger de consulter ce document essentiel. En cas d’infraction aux normes, la procédure est simple.
Un courrier recommandé avec accusé de réception suffit. Ce dispositif renforce la protection des locataires. Il responsabilise davantage les bailleurs dans leurs obligations.
Aides financières pour la rénovation
L’État propose des solutions pour accompagner cette transition. MaPrimeRénov’ finance les travaux de rénovation énergétique. Ma Prime Logement Décent complète ce dispositif. Elle cible spécifiquement les propriétaires bailleurs. Des conditions liées au niveau de loyer s’appliquent.
Ces aides facilitent la mise aux normes des logements. Elles permettent d’atténuer l’impact financier pour les propriétaires. La transition énergétique devient ainsi plus accessible.
Conclusion
La réforme tient compte des spécificités ultramarines. Les territoires d’outre-mer bénéficient d’un calendrier aménagé. En Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion et Mayotte, les échéances diffèrent. L’interdiction des logements G interviendra seulement en 2028.
Les étiquettes F seront concernées à partir de 2031. Cette flexibilité reconnaît les contraintes particulières de ces territoires. Elle permet une adaptation progressive aux nouvelles normes énergétiques. La lutte contre les passoires thermiques s’inscrit dans une vision globale mais nuancée du territoire français.
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Laurent Jonas est un consultant chevronné en fiscalité, spécialisé dans l’optimisation des impôts et la gestion des finances des entreprises. Avec une solide expérience auprès des TPE et PME, il offre sur FAIRE des articles riches en conseils pour naviguer dans le monde complexe des crédits d’impôts et des aides publiques.