Une aide vitale pour les conjoints survivants
La pension de réversion représente un soutien financier essentiel pour les veufs et veuves. En 2025, ce dispositif permet de percevoir une partie de la retraite du conjoint décédé, sous réserve de respecter certaines conditions. Face aux évolutions prévues en 2026, il est crucial de bien comprendre son fonctionnement et ses modalités d’attribution pour anticiper sa situation financière.
Les conditions d’éligibilité : ce qu’il faut savoir
Pour prétendre à la pension de réversion, l’âge minimum requis est de 55 ans. Le mariage est indispensable – les partenaires pacsés ou en concubinage ne peuvent y prétendre.
Les ressources personnelles sont également examinées sur les trois derniers mois, avec un plafond à ne pas dépasser. Certains régimes de retraite imposent une durée minimale de mariage, un critère déterminant pour l’attribution des droits.
Le calcul de la pension : les règles en vigueur
Le montant correspond à 54% de la pension du défunt, hors majorations. Un minimum garanti s’applique si le défunt totalisait au moins 60 trimestres au régime général.
Des majorations peuvent s’ajouter : 11,1% à l’âge du taux plein, 10% pour trois enfants élevés, et une majoration par enfant à charge. Important : des modifications significatives du mode de calcul sont annoncées pour 2026.
Démarches et suivi : restez vigilant
La demande doit être initiée par le bénéficiaire – rien n’est automatique. La procédure peut désormais se faire en ligne via l’espace personnel, simplifiant les démarches auprès des différentes caisses de retraite.
Un suivi régulier est nécessaire car le montant peut être révisé en fonction de l’évolution des ressources. Tout changement de situation doit être signalé pour éviter une suspension des droits.
Cas particuliers : le partage entre ex-conjoints
En cas de mariages multiples du défunt, la pension est répartie proportionnellement à la durée de chaque union.
Les majorations individuelles pour enfants restent possibles, mais attention : si la pension de base est réduite pour dépassement de ressources, les majorations suivront la même règle. Chaque situation mérite une analyse approfondie.
Conclusion
La pension de réversion constitue un dispositif complexe mais crucial pour la protection financière des conjoints survivants.
Les changements prévus en 2026 rendent d’autant plus important de bien comprendre ses droits et de suivre régulièrement sa situation. Une vigilance particulière sur l’évolution des ressources et une communication proactive avec sa caisse de retraite sont essentielles pour préserver ses droits.
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Laurent Jonas est un consultant chevronné en fiscalité, spécialisé dans l’optimisation des impôts et la gestion des finances des entreprises. Avec une solide expérience auprès des TPE et PME, il offre sur FAIRE des articles riches en conseils pour naviguer dans le monde complexe des crédits d’impôts et des aides publiques.