La déclaration qui met le feu aux poudres
François Bayrou a créé un séisme politique ce dimanche. Le Premier ministre a fermé la porte au retour des retraites à 62 ans. Sa réponse a été courte et claire : « Non ». Cette position contredit ses promesses antérieures. Il avait garanti des discussions « sans totem, ni tabou ». Les réactions ne se sont pas fait attendre. La porte-parole socialiste Dieynaba Diop dénonce : « On nous prend pour des idiots ».
L’accord avec les socialistes en péril
Le Premier ministre avait négocié un pacte de non-censure avec le PS. Cette entente avait permis le vote des budgets en début d’année. Les socialistes avaient accepté ce compromis contre l’ouverture du dossier des retraites.
François Bayrou avait alors promis un conclave sans limites préétablies. Olivier Faure l’avait pourtant averti. Une menace de censure planerait en cas de « débat verrouillé ». Boris Vallaud s’indigne maintenant sur X : « François Bayrou compte-t-il ajouter la brutalité de la trahison ? »
Les syndicats entre colère et incertitude
Les organisations syndicales sont tout aussi furieuses. Cyril Chabanier de la CFTC qualifie cette déclaration d' »incompréhensible » et « choquante ». La CFDT veut des explications lors d’une rencontre prévue mardi.
Le syndicat reste « attaché à un bougé sur l’âge sur la base des 62 ans ». La CGT réunit ses cadres pour décider de sa participation future. Force ouvrière avait déjà quitté les discussions fin février. Le syndicat dénonçait alors « une mascarade ».
Le gouvernement minimise la crise
L’entourage du Premier ministre tente de désamorcer la crise. Éric Lombard, ministre de l’Économie, affirme sur BFMTV : « C’est aux partenaires sociaux de décider ». Les proches de Bayrou défendent sa franchise.
« François Bayrou a été victime de sa sincérité », explique l’un d’eux. Un député MoDem ajoute : « Il ne ment pas, il ne louvoie pas. » Le gouvernement estime que le retour à 62 ans coûterait 10,5 milliards par an.
Un calcul politique risqué
Bayrou semble parier sur l’impossibilité d’une censure en temps de crise. « On ne peut pas se payer le luxe d’une crise politique », affirme Pieyre-Alexandre Anglade, député Renaissance.
Un conseiller ministériel doute que le PS ose censurer « avec Poutine d’un côté et Trump de l’autre ». Mais certains s’inquiètent de cette stratégie. Un député Renaissance avertit : « Il peut finir par être censuré par un truc qu’il n’aura pas vu venir ».
Conclusion
La déclaration de François Bayrou met en péril à la fois le conclave sur les retraites et son maintien à Matignon. Le Premier ministre a rompu avec l’esprit de dialogue qu’il avait lui-même proposé. Les socialistes pourraient désormais revenir sur leur engagement de non-censure.
Les syndicats envisagent de quitter les négociations. Bayrou semble compter sur le contexte international pour dissuader une motion de censure. Ce pari risqué pourrait bien précipiter sa chute si les partenaires sociaux claquent la porte du conclave.
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Laurent Jonas est un consultant chevronné en fiscalité, spécialisé dans l’optimisation des impôts et la gestion des finances des entreprises. Avec une solide expérience auprès des TPE et PME, il offre sur FAIRE des articles riches en conseils pour naviguer dans le monde complexe des crédits d’impôts et des aides publiques.