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Pension de réversion: âge, calcul, conditions, ces gros changements envisagés en 2026 auxquels on doit se préparer

Pension de réversion âge, calcul, conditions, ces gros changements envisagés en 2026

La pension de réversion en pleine mutation : ce qui pourrait changer en 2026

Un grand chantier de réforme se profile pour les 4,4 millions de bénéficiaires de la pension de réversion en France. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) propose une refonte majeure du système pour 2026. Décryptage des changements envisagés.

Une harmonisation nécessaire entre les régimes

Le constat est sans appel : la multiplicité des règles entre les différents régimes de retraite crée confusion et inégalités. Seul point commun actuel : avoir été marié au défunt. Le COR préconise une harmonisation globale pour plus de lisibilité et d’équité.

Le montant moyen de 650 euros brut mensuel pourrait ainsi évoluer selon de nouvelles modalités de calcul uniformisées. Cette réforme concernerait uniquement les futures pensions, préservant les droits acquis.

Vers un taux unique de réversion

Actuellement, le taux de réversion varie de 50% à 60% selon les régimes. Le COR envisage trois scénarios d’unification : 50%, 55% ou 60%.

Cette harmonisation représenterait un changement majeur, particulièrement pour les fonctionnaires (actuellement à 50%) et les salariés du privé (54% pour le régime de base, 60% pour l’Agirc-Arrco).

Conditions de ressources : vers une clarification

La disparité des règles actuelles crée des situations incompréhensibles : certains régimes imposent un plafond de ressources (24 232 euros annuels en 2024 pour le régime général), d’autres non.

Le COR propose soit de généraliser les conditions de ressources, soit de les supprimer pour tous. Cette simplification permettrait notamment d’éviter que des ayants droit renoncent à leurs droits par méconnaissance.

Modernisation des critères d’attribution

Le COR souhaite adapter le dispositif aux évolutions sociétales.

Parmi les pistes : l’ouverture aux couples pacsés et concubins sous certaines conditions, l’harmonisation de l’âge minimal d’attribution (actuellement 55 ans dans le privé, sans limite d’âge pour les fonctionnaires), et la révision des règles en cas de remariage.

Une nouvelle formule de calcul innovante

Pour résoudre les disparités, le COR propose une formule révolutionnaire : la pension de réversion serait égale aux deux tiers de la pension du défunt moins un tiers de celle du survivant.

Cette approche permettrait de mieux préserver le niveau de vie du conjoint survivant tout en harmonisant naturellement les conditions d’attribution.

Conclusion

Cette réforme ambitieuse de la pension de réversion vise à moderniser et simplifier un système devenu trop complexe. Si les changements envisagés pour 2026 promettent plus d’équité et de lisibilité, leur mise en œuvre nécessitera des études d’impact approfondies et un débat public constructif.

L’enjeu est de taille : assurer une protection sociale adaptée aux réalités contemporaines tout en préservant la solidarité envers les conjoints survivants.

Source : NotreTemps

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