Accueil » Tendances » « Des pensions, pas des canons » : les retraités ne veulent pas « faire les frais de la politique guerrière »

« Des pensions, pas des canons » : les retraités ne veulent pas « faire les frais de la politique guerrière »

les retraités ne veulent pas faire les frais de la politique guerrière

Une mobilisation régionale pour défendre leurs droits

Des retraités catalans préparent une action de protestation. Cent-vingt seniors des Pyrénées-Orientales se rendront à Montpellier. Leur manifestation est prévue le 20 mars 2025. Neuf organisations de retraités soutiennent ce mouvement. Ils défendent la Sécurité sociale et leurs pensions. Leur slogan est clair : « Des pensions, pas des canons ! ». Ces mots résument parfaitement leur mécontentement. Ils refusent que leurs droits soient sacrifiés.

L’inquiétude face aux choix budgétaires présidentiels

Les déclarations d’Emmanuel Macron ont déclenché leur colère. Le président a annoncé l’augmentation du budget militaire. Cette orientation inquiète profondément les retraités. « On entend une petite musique inquiétante », dénonce Eugène Rios.

Le secrétaire départemental CGT retraités craint le pire. Les seniors refusent d’être présentés comme un fardeau économique. Ils s’opposent à ce que leurs droits financent l’effort de guerre.

Des revendications claires et précises

Les organisations maintiennent leurs demandes sans fléchir. Elles exigent une hausse immédiate des pensions de 10%. Elles réclament 300 euros supplémentaires pour les petites retraites. La santé publique figure aussi parmi leurs priorités.

Ils veulent un accès aux soins égal pour tous. Ces revendications sont portées par plusieurs syndicats unis. La FGR-FP, la CGT et la FSU défendent ensemble ces positions.

La situation sanitaire locale aggrave les tensions

Le contexte médical départemental renforce leur détermination. Chantal Argence de la FSU dresse un constat alarmant. « Les déserts médicaux s’agrandissent dans le département ». L’accès aux urgences est qualifié de « catastrophique ».

De nombreux retraités ne peuvent plus se soigner correctement. Cette situation sanitaire dégradée accentue leur colère. Ils refusent que l’argent aille aux armements plutôt qu’à la santé.

Un message politique fort

Les retraités adressent un message sans ambiguïté au gouvernement. Hervé Sazé de l’association LSR exprime leur position. « On ne peut pas accepter que les gens payent la facture sociale ». Il refuse que l’argent serve à « fabriquer des obus ».

Les manifestants dénoncent les choix budgétaires actuels. Ils considèrent la Sécurité sociale comme « une des plus grandes conquêtes ». Ce patrimoine social ne doit pas devenir « une variable d’ajustement ».

Conclusion

La manifestation du 20 mars représente un acte citoyen fort. Les retraités catalans défendent un modèle social menacé. Ils refusent l’opposition artificielle entre défense et protection sociale. Leur mobilisation dépasse leurs intérêts personnels.

Elle questionne les priorités budgétaires nationales. Dans un contexte de tensions internationales, ces seniors rappellent une vérité essentielle. La force d’un pays réside aussi dans sa cohésion sociale et sa protection des plus vulnérables.

Articles similaires

Notez cet article
Partager l'article

Laisser un commentaire