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CFTC Retraites : « Pour négocier, il faut être deux » – Les points non négociables pour le patronat !

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CFTC Retraites « Pour négocier, il faut être deux »

L’échec des négociations sur les retraites : un dialogue de sourds

Les négociations sur les retraites se sont soldées par un échec ce lundi 23 juin, après quatre mois de concertations. Pascale Coton, vice-présidente de la CFTC, exprime sa déception face à l’inflexibilité du patronat sur des points essentiels de la réforme.

Une volonté de dialogue contrariée

Malgré la mise entre parenthèses temporaire de la question de l’âge légal de départ à 64 ans, les syndicats, dont la CFTC, ont cherché à améliorer la réforme existante.

Leur objectif était de mieux protéger les salariés, particulièrement ceux exerçant des métiers pénibles et ceux aux carrières discontinues, notamment les mères de famille.

La pénibilité au cœur des débats

La reconnaissance de la pénibilité constituait un enjeu majeur des discussions. La CFTC souhaitait que les salariés exposés à des contraintes physiques puissent accumuler des droits pour une retraite anticipée.

Le patronat, lui, voulait limiter ces droits à la formation et à la reconversion, vidant ainsi la mesure de sa substance.

La question cruciale des retraites des femmes

Un point particulièrement sensible concernait l’abaissement de l’âge de suppression de la décote de 67 à 66 ans.

Cette mesure aurait bénéficié à environ 120 000 personnes par an, majoritairement des femmes. Bien qu’un accord ait été trouvé sur le calcul des pensions des mères de famille, le patronat a reculé sur d’autres avancées importantes.

Le financement du système

Pour atteindre l’équilibre du système en 2030, la CFTC proposait une légère augmentation des cotisations patronales et salariales, représentant environ douze euros mensuels par travailleur.

Cette proposition s’est heurtée au refus des employeurs de participer à l’effort collectif.

Conclusion

Malgré une méthodologie de négociation prometteuse, l’absence de volonté d’aboutir du côté patronal a conduit à l’échec des discussions.

Cette situation illustre la difficulté de faire évoluer le système des retraites vers plus d’équité, notamment pour les travailleurs les plus exposés et les femmes.

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