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Pension de réversion : vers un âge limite d’attribution ? Voici ce gros changement qui pourrait arriver en 2026 pour les veufs, veuves, pacsés ou divorcés

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Pension de réversion vers un âge limite d'attribution

Un système en pleine mutation : les grands axes de la réforme

La pension de réversion s’apprête à connaître une transformation profonde en 2026. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) propose une refonte complète visant à harmoniser et simplifier un système actuellement fragmenté entre différents régimes. Cette réforme ambitieuse touchera plusieurs aspects fondamentaux : les conditions d’âge, le statut marital, le mode de calcul et les conditions de ressources. L’objectif est de créer un dispositif plus équitable et adapté aux réalités contemporaines.

La question de l’âge : vers une uniformisation attendue

L’une des modifications majeures concerne l’âge d’accès à la pension de réversion. Actuellement, il existe une disparité flagrante : 55 ans minimum dans le privé, aucune limite d’âge pour les fonctionnaires.

Le COR étudie deux options : soit l’instauration d’un âge minimum unique pour tous les régimes, soit la suppression pure et simple de cette condition d’âge. Cette harmonisation vise à mettre fin à une inégalité historique entre les différents statuts professionnels.

Une ouverture historique aux couples non mariés

La réforme pourrait marquer un tournant sociétal majeur en étendant le droit à la pension de réversion aux couples pacsés et aux concubins. Cette évolution significative répondrait aux nouvelles réalités conjugales, où le mariage n’est plus l’unique modèle de vie commune.

Une durée minimale de vie commune serait néanmoins exigée pour garantir la stabilité du dispositif et éviter d’éventuels abus.

Nouveau calcul : simplicité et équité

Le mode de calcul fait l’objet d’une refonte complète avec deux options principales. La première propose une double proratisation basée sur la durée du mariage et les années de cotisation.

La seconde suggère une formule innovante : 2/3 de la pension du défunt moins 1/3 de celle du conjoint survivant. Cette dernière option permettrait de supprimer les conditions de ressources tout en garantissant une meilleure adaptation aux besoins réels du bénéficiaire.

Le remariage en question

Le débat sur le maintien ou la suppression de la pension en cas de remariage reste ouvert. Actuellement, les règles varient selon les régimes, certains supprimant ce droit, d’autres le maintenant.

Le COR étudie la possibilité d’une harmonisation sur ce point, mais la question reste sensible et pourrait susciter d’importants débats politiques.

Conclusion

Cette réforme ambitieuse, prévue pour 2026, marque un tournant décisif dans l’histoire de la pension de réversion en France. Si elle promet plus d’équité et de simplicité, elle devra néanmoins relever le défi de concilier progrès social et contraintes budgétaires.

Les bénéficiaires actuels peuvent être rassurés : ces changements ne concerneront que les futures pensions de réversion, préservant ainsi les droits acquis.

Source : PleineVie

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