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Reconversion professionnelle : comment toucher le chômage et sécuriser sa transition en 2025

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Reconversion professionnelle : comment toucher le chômage et sécuriser sa transition en 2025

Changer de métier, changer de vie. L’idée séduit de plus en plus de salariés étouffés par leur quotidien. Mais entre le rêve de reconversion et la réalité financière, l’angoisse s’installe vite. Comment vivre sans salaire pendant la transition ? Comment éviter de tout perdre en se lançant ? Bonne nouvelle : en 2025, il existe des mécanismes précis pour toucher le chômage tout en préparant votre nouvelle carrière. Ce que beaucoup ignorent, c’est qu’il faut respecter des étapes bien définies pour sécuriser ses droits.

Pourquoi préparer sa reconversion avec soin ?

Un rêve qui peut vite virer au cauchemar sans revenus

Se lancer dans une nouvelle voie sans sécuriser son chômage, c’est prendre le risque de se retrouver sans ressources en quelques mois. Le projet, aussi beau soit-il, peut s’effondrer si la situation financière devient critique.

La reconversion réussie n’est pas qu’une question de passion. C’est aussi une question de stratégie.

Le chômage peut être un allié… si vous jouez selon les règles

Contrairement à ce que l’on croit, l’assurance chômage ne pénalise pas les candidats à la reconversion. À condition de monter un dossier sérieux, vous pouvez bénéficier d’une aide tout en suivant une formation ou en créant votre propre activité.

Encore faut-il ne pas démissionner n’importe comment, ni choisir une formation au hasard.

Comment toucher le chômage en cas de reconversion ?

Comment toucher le chômage en cas de reconversion ?

Miser sur la démission “légitime” pour reconversion

Depuis 2019, un dispositif existe : le droit au chômage pour démission légitime en vue d’une reconversion.

Pour y accéder, vous devez :

  • justifier de 5 ans d’activité salariée continue

  • construire un projet de reconversion solide et réaliste

  • faire valider ce projet par une commission régionale Transition Pro avant votre démission

Si vous suivez ce chemin, votre démission est considérée comme « légitime », et vous ouvrez droit à l’ARE (aide au retour à l’emploi).

Enchaîner une rupture conventionnelle

Autre voie plus classique : négocier une rupture conventionnelle avec votre employeur.

C’est la méthode la plus simple et la plus rapide pour ouvrir droit au chômage, tout en préservant vos indemnités. Mais elle suppose que votre employeur accepte la rupture à l’amiable, ce qui n’est pas toujours évident.

Dans certains secteurs sous tension, la rupture conventionnelle est un passage presque obligé avant une reconversion.

Financer sa formation pendant la transition

Utiliser le compte personnel de formation (CPF)

Votre CPF peut financer tout ou partie de votre nouvelle formation. Depuis 2025, le CPF reste accessible, mais un reste à charge de 100 € minimum est imposé, sauf si vous êtes demandeur d’emploi.

Donc en touchant le chômage, vous pouvez mobiliser votre CPF sans frais supplémentaires pour suivre :

  • une formation certifiante

  • un titre professionnel

  • un accompagnement à la création d’entreprise

C’est un levier puissant pour changer de métier sans plomber votre trésorerie.

Demander l’aide individuelle à la formation (AIF)

Si votre projet dépasse votre CPF, vous pouvez solliciter une aide individuelle à la formation auprès de Pôle emploi.

L’AIF peut couvrir le reste du coût de votre formation, sous réserve que :

  • la formation soit reconnue

  • elle corresponde à votre projet validé

  • vous restiez inscrit comme demandeur d’emploi pendant toute la durée

Attention : pas d’inscription en cours sans l’accord de votre conseiller Pôle emploi, sinon la prise en charge sera refusée.

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