Installer des panneaux solaires sur son toit, c’est séduisant. Produire sa propre électricité, réduire ses factures, devenir un peu plus indépendant… Qui n’en rêve pas aujourd’hui ? Pourtant, un frein revient souvent : le prix. Ce que beaucoup ignorent, c’est qu’en 2025, une prime spécifique pour l’autoconsommation existe toujours, et qu’elle peut représenter plusieurs milliers d’euros. Problème : nombreux sont ceux qui passent à côté par méconnaissance ou mauvais accompagnement. Si vous envisagez d’équiper votre maison, ou si vous voulez optimiser un projet en cours, voici le bonus méconnu qui pourrait bien changer toute votre rentabilité.
Pourquoi une prime pour l’autoconsommation ?
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Récompenser ceux qui consomment leur propre énergie
Depuis plusieurs années, l’État pousse à l’autoconsommation : produire, mais surtout consommer soi-même ce qu’on génère. Moins de pression sur le réseau national, plus de sobriété énergétique.
Pour encourager ce modèle, une prime directe à l’investissement a été créée. Elle vient en complément du tarif de vente de votre surplus, si vous revendez une partie de votre électricité.
Un vrai coup de pouce pour rentabiliser plus vite
Installer des panneaux, c’est un investissement lourd : entre 8 000 € et 15 000 € selon la puissance. Grâce à cette prime, le retour sur investissement se réduit parfois de 2 à 3 ans, ce qui change complètement la donne. Sans ce bonus, beaucoup renonceraient ou repousseraient leur projet.
Quel est le montant de la prime en 2025 ?
Une prime évolutive selon la puissance installée
La prime n’est pas fixe. Elle dépend de la taille de votre installation photovoltaïque :
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Jusqu’à 3 kWc : environ 330 €/kWc, soit jusqu’à 990 €
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Entre 3 et 9 kWc : environ 250 €/kWc, soit jusqu’à 2 250 €
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Entre 9 et 36 kWc : environ 180 €/kWc
Plus votre installation est grande (sans excéder 36 kWc pour un particulier), plus le montant global grimpe. Mais l’aide par kWc diminue légèrement pour éviter les effets d’aubaine.
Une versement étalé sur cinq ans
La prime n’est pas versée d’un seul coup. Elle est répartie sur cinq ans, avec un versement annuel directement effectué par votre fournisseur d’électricité (généralement EDF Obligation d’Achat).
Exemple : pour 2 250 € de prime, vous recevez 450 € chaque année pendant 5 ans.
Quelles conditions pour obtenir la prime ?
Une obligation de vente du surplus
Pour toucher la prime, vous devez :
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autoconsommer une partie de votre production
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vendre votre surplus à un acheteur obligé (comme EDF OA)
Si vous installez des batteries pour stocker tout votre surplus sans rien injecter sur le réseau, vous perdez le droit à la prime.
Des critères techniques précis
Votre installation doit respecter certains critères :
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panneaux posés sur toiture (pas au sol sauf cas précis)
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puissance inférieure ou égale à 500 kWc (cas très rare pour un particulier)
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installation réalisée par un professionnel certifié RGE QualiPV
Si vous passez par un installateur non RGE, adieu la prime.
Les erreurs fréquentes qui font perdre la prime
Ne pas demander la prime dès la demande de raccordement
La prime est déclenchée lors de la demande de raccordement auprès d’Enedis. Si vous oubliez de cocher la bonne case ou de remplir les bons formulaires, vous perdez définitivement le droit à la prime, sans possibilité de régulariser après.
Choisir le mauvais modèle économique
Certains installateurs peu scrupuleux vous proposent une “autoconsommation totale” sans surplus, sans vous avertir que vous perdez aussi la prime liée à la vente.
Résultat : vous payez votre installation plein tarif… et vous n’avez aucune aide pour amortir.
Avant de signer, vérifiez bien que votre projet prévoit une vente de surplus officielle, même minime.
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Camille Bernard est dans l’immobilier avec une forte expérience dans la gestion de patrimoine et l’investissement locatif. Sur FAIRE, elle partage ses connaissances sur les tendances immobilières, les copropriétés et les projets de rénovation, tout en fournissant des conseils pratiques pour optimiser vos investissements.
