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« Les retraités qui gagnent plus de 4 000 euros… » : Qui est la nouvelle cible du directeur de l’Institut Sapiens pour faire face au budget des 40 milliards d’euros ?

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Qui est la nouvelle cible du directeur de l’Institut Sapiens

Le défi des 40 milliards d’économies

Face à l’objectif ambitieux de 40 milliards d’euros d’économies pour le budget 2026, le gouvernement français explore toutes les pistes possibles. François Bayrou a ouvert la voie à une réflexion approfondie sur les différentes options. Dans ce contexte, l’Institut Sapiens, par la voix de son directeur Erwann Tison, propose une analyse ciblée qui met en lumière les disparités du système actuel des retraites.

Un système de retraite déséquilibré

L’analyse d’Erwann Tison révèle un déséquilibre frappant : les retraités actuels reçoivent en moyenne le double de ce qu’ils ont cotisé (1 euro de pension pour 50 centimes cotisés), tandis que les actifs d’aujourd’hui ne récupéreront qu’environ 1,10 à 1,20 euro pour chaque euro cotisé.

Cette disparité soulève des questions d’équité intergénérationnelle et de durabilité du système.

Les retraités aisés dans la ligne de mire

Une attention particulière est portée aux retraités percevant plus de 4 000 euros mensuels, représentant une charge annuelle de 89 milliards d’euros pour l’État.

Cette catégorie devient la cible privilégiée des potentielles mesures d’économie, l’objectif étant de préserver le pouvoir d’achat des actifs et des retraités modestes.

Les mesures envisagées

Deux propositions majeures émergent : la désindexation des pensions élevées de l’inflation et la suppression de l’abattement de 10% sur les frais professionnels.

Cette dernière mesure pourrait générer environ 4 milliards d’euros d’économies, tout en épargnant les petites retraites. La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, confirme que ces options sont sérieusement étudiées.

Les implications socio-économiques

Les réformes proposées visent à rééquilibrer le système sans pénaliser les retraités modestes.

L’accent est mis sur la préservation de la valeur travail et du pouvoir d’achat des actifs, tout en assurant une contribution plus équitable des retraités les plus aisés aux efforts budgétaires.

Conclusion

Alors que le gouvernement poursuit sa réflexion sur les moyens d’atteindre l’objectif des 40 milliards d’économies, la réforme des retraites des plus aisés apparaît comme une piste sérieuse.

Les prochains mois seront décisifs pour la concrétisation de ces propositions, qui devront concilier efficacité budgétaire et justice sociale. L’enjeu est de taille : assurer la pérennité du système de retraites tout en préservant la cohésion sociale.

Source: Capital

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