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« C’est un calvaire ! » : 8°C dans sa maison malgré le chauffage, sa facture dépasse les 4000 euros !

8°C dans sa maison malgré le chauffage

Un logement inhabitable

Philippe, retraité de l’Hérault, vit dans un cauchemar quotidien : son logement de 60m², classé G au DPE, est une véritable passoire thermique. Les conditions de vie y sont extrêmes avec des températures descendant jusqu’à 8°C dans le couloir, malgré le chauffage. Le vent s’infiltre par les fenêtres mal isolées, la moisissure envahit les murs, et les solutions de fortune comme les boudins de porte ne suffisent plus à contenir le froid.

Des factures d’électricité astronomiques

Les conséquences financières sont désastreuses. Pour maintenir une température à peine vivable, Philippe doit pousser le chauffage au maximum, entraînant des factures d’électricité vertigineuses : 1 131 euros en mars 2024, 654 euros en janvier 2025.

Sur quatre mois d’hiver, sa facture totale a atteint près de 4 000 euros, une somme colossale pour un retraité.

Un vide juridique problématique

Bien que les logements classés G soient interdits à la location depuis janvier 2025, Philippe, ayant signé son bail en mai 2023, n’est pas protégé par cette nouvelle réglementation.

Cette situation met en lumière les limites de la législation actuelle et ses effets sur les locataires les plus vulnérables.

La double peine administrative

La situation s’aggrave avec la suspension des aides au logement (APL) par la CAF de l’Hérault en janvier 2025, conformément à la loi Climat et Résilience.

Bien que le bailleur ait 18 mois pour mettre le logement en conformité, c’est le locataire qui se retrouve pénalisé, devant faire face à des charges croissantes avec des ressources diminuées.

Une situation sans issue apparente

Malgré des démarches auprès de la MDPH pour obtenir un relogement et des poursuites engagées contre son bailleur, Philippe reste pour l’instant prisonnier de cette situation.

Son handicap complique davantage sa recherche d’une solution alternative, tandis que son dossier de relogement reste en attente.

Conclusion

Le cas de Philippe illustre dramatiquement les conséquences humaines et financières des passoires thermiques, un problème qui touche 4,8 millions de logements en France, dont 1,9 million dans le parc locatif.

Cette situation met en lumière les limites des dispositifs actuels de protection des locataires et l’urgence d’accélérer la rénovation énergétique du parc immobilier français, particulièrement pour les personnes les plus vulnérables.

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