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Économies de chauffage : la nuit, faut-il l’éteindre ou le baisser pour quel impact ?

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Économies de chauffage la nuit, faut-il l'éteindre ou le baisser pour quel impact

Chauffage nocturne : les vrais enjeux pour votre portefeuille en 2025

La facture énergétique des Français continue de grimper, avec une moyenne de 1 744 € par ménage en 2022. En 2024, la situation s’est encore détériorée, touchant près de 70% des foyers pour l’électricité et 66% pour le gaz naturel. Face à cette réalité, la question du chauffage nocturne devient cruciale.

L’équation complexe du chauffage nocturne : éteindre ou baisser ?

L’Ademe confirme qu’une baisse d’un degré permet d’économiser 7% sur la facture énergétique. Cependant, la décision d’éteindre ou de baisser le chauffage la nuit n’est pas aussi simple qu’elle n’y paraît.

La température idéale recommandée est de 19°C en journée et 16-17°C la nuit, non seulement pour des raisons économiques mais aussi pour favoriser un sommeil de qualité.

Le type de chauffage : un facteur déterminant

Pour les chaudières au fioul ou au gaz : Il est préférable de ne pas éteindre complètement le chauffage la nuit.

Ces systèmes consomment davantage d’énergie au démarrage, rendant contre-productive une extinction totale.

Pour les chauffages à faible inertie (radiateurs électriques, convecteurs) : Une réduction nocturne est recommandée car ces appareils retrouvent rapidement leur température optimale sans surconsommation.

L’isolation : la clé des économies intelligentes

Un logement bien isolé conserve efficacement la chaleur accumulée pendant la journée, permettant d’envisager une coupure nocturne du chauffage.

À l’inverse, dans une habitation mal isolée, la chaleur s’échappe rapidement, nécessitant un effort considérable de chauffer le matin. Dans ce cas, une simple réduction de température est préférable à une extinction.

Solutions pratiques pour optimiser vos économies

  • Installer un thermostat programmable pour automatiser les variations de température
  • Vérifiez et améliorez l’isolation des fenêtres et des murs
  • Optimisez le placement de vos radiateurs
  • Privilégiez une baisse progressive plutôt qu’une coupure brutale

Conclusion

La gestion optimale du chauffage nocturne dépend de plusieurs facteurs : votre système de chauffage, l’isolation de votre logement et vos habitudes de vie.

Une approche personnalisée, tenant compte de ces éléments, vous permettra de réaliser des économies substantielles tout en maintenant un confort thermique satisfaisant.

Source : SeLoger

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