Accueil » Tendances » « C’est aberrant » : elle travaille deux ans de plus pour améliorer sa pension de retraite, l’administration refuse de valider ses trimestres

« C’est aberrant » : elle travaille deux ans de plus pour améliorer sa pension de retraite, l’administration refuse de valider ses trimestres

elle travaille deux ans de plus pour améliorer sa pension de retraite

Le cauchemar administratif d’une aide-soignante : deux ans de cotisations perdus

Une situation kafkaïenne met en lumière les dysfonctionnements du système administratif français. Une aide-soignante de Dordogne voit ses efforts de fin de carrière réduits à néant à cause d’un simple document non transmis dans les délais.

Une décision réfléchie pour une meilleure retraite

En 2022, Dominique, 62 ans, constate que sa pension de retraite serait insuffisante après 15 ans de service comme aide-soignante.

Elle prend alors la décision courageuse de poursuivre son activité pendant deux années supplémentaires pour améliorer ses droits à la retraite.

L’impitoyable machine administrative

La situation bascule lorsque la Caisse Nationale de Retraites des Agents des Collectivités Locales (CNRACL) refuse de comptabiliser ses deux années supplémentaires de travail.

Le motif : l’absence d’un document attestant sa prolongation d’activité, qui aurait dû être transmis par son employeur, l’hôpital public.

Des conséquences financières dramatiques

L’impact de cette erreur administrative est considérable pour Dominique : une perte estimée à 300 euros mensuels sur sa future pension.

Malgré les fiches de paie prouvant son activité, la caisse de retraite reste inflexible, s’abritant derrière le respect strict des délais réglementaires.

La bataille pour ses droits

Face à cette situation qu’elle qualifie d' »aberrante », Dominique ne baisse pas les bras.

Elle envisage un recours gracieux auprès de sa caisse de retraite et continue de travailler jusqu’en juin 2025, espérant une résolution favorable de sa situation.

Conclusion

Cette histoire souligne les dysfonctionnements d’un système administratif parfois trop rigide, où un simple retard dans la transmission d’un document peut avoir des conséquences dramatiques sur la vie des citoyens.

Elle met en lumière la nécessité d’une plus grande flexibilité et d’une meilleure communication entre les différents acteurs du système de retraite.

Articles similaires

Notez cet article
Partager l'article

Laisser un commentaire