L’ASPA, un filet de sécurité pour tous
L’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA) représente la principale solution pour ceux n’ayant jamais travaillé. En 2025, elle garantit un revenu mensuel allant jusqu’à 1 034,28€ pour une personne seule et 1 605,73€ pour un couple. Pour y accéder, il faut avoir 65 ans minimum (ou 62 ans en cas d’inaptitude), résider en France au moins 9 mois par an et respecter certaines conditions de nationalité ou de titre de séjour. Cette aide, non imposable, doit être demandée auprès de sa caisse de retraite ou du CCAS.
Parents : des trimestres précieux pour votre retraite
La parentalité ouvre des droits significatifs. Chaque naissance apporte automatiquement 4 trimestres au titre de la maternité. S’y ajoutent 4 trimestres pour l’éducation, partageables entre les parents depuis 2010.
L’Assurance Vieillesse des Parents au Foyer (AVPF) permet également de valider des trimestres sans cotiser, sous conditions de ressources et de prestations familiales perçues. Un dispositif particulièrement avantageux pour les parents ayant privilégié leur vie familiale.
Situations particulières : quand la solidarité s’active
Les périodes de maladie, d’invalidité ou de chômage ne sont pas perdues pour la retraite. Un trimestre est validé tous les 60 jours d’arrêt maladie ou d’accident du travail, et tous les 50 jours de chômage indemnisé.
Le service militaire compte aussi, avec un trimestre tous les 90 jours. Pour les personnes handicapées, des dispositifs spécifiques existent selon le taux d’incapacité, permettant une transition vers la retraite dès 62 ans.
Aidants familiaux : des droits reconnus
Les aidants familiaux peuvent bénéficier de l’AVPF s’ils accompagnent un proche handicapé ou dépendant. Les conditions incluent la perception de l’allocation journalière de présence parentale ou la charge d’un enfant handicapé.
Ce système permet de ne pas pénaliser ceux qui sacrifient leur carrière pour s’occuper d’un proche, en leur garantissant des droits pour leur future retraite.
Formation et reconversion : des périodes valorisées
La formation professionnelle et la rééducation comptent aussi pour la retraite. Un trimestre est validé tous les 50 jours de stage indemnisé et tous les 90 jours de rééducation professionnelle.
Ces dispositifs, limités à 4 trimestres par an, permettent de maintenir ses droits pendant les périodes de transition professionnelle.
Conclusion
Même sans carrière professionnelle classique, différents mécanismes de solidarité permettent d’accéder à des revenus à la retraite. L’essentiel est d’anticiper et de s’informer sur ses droits auprès des organismes compétents. Ces dispositifs, régulièrement actualisés, témoignent de l’engagement de la société envers ses membres les plus vulnérables.
Il est recommandé de faire un point régulier sur sa situation et de consulter un conseiller retraite pour optimiser ses droits.
Source : Planet
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Laurent Jonas est un consultant chevronné en fiscalité, spécialisé dans l’optimisation des impôts et la gestion des finances des entreprises. Avec une solide expérience auprès des TPE et PME, il offre sur FAIRE des articles riches en conseils pour naviguer dans le monde complexe des crédits d’impôts et des aides publiques.