Les priorités fondamentales définies
La CFDT, par la voix de sa secrétaire générale Marylise Léon, a clairement exposé ses trois priorités majeures lors d’une conférence de presse le 28 janvier. En tête de liste figure l’opposition ferme aux 64 ans, considérée comme une mesure injuste. S’y ajoutent la reconnaissance de la pénibilité au travail, notamment concernant les quatre critères exclus depuis 2017, et la correction des inégalités femmes-hommes dans le système des retraites.
Un cadre de négociation strict
Pour garantir des discussions constructives, la CFDT exige un diagnostic partagé et transparent. L’organisation syndicale insiste sur la nécessité de traiter séparément les retraites du secteur public et du privé, rejetant la comparaison simpliste des taux de cotisation.
Elle attend notamment avec intérêt le rapport de la Cour des comptes prévu pour le 19 février, en espérant qu’il s’appuiera sur les travaux du COR.
L’importance du diagnostic social
Au-delà des aspects purement financiers, la CFDT met l’accent sur la nécessité d’un diagnostic social approfondi. L’objectif est d’avoir une vision claire des situations d’incapacité, d’inaptitude et de chômage qui impactent le système de retraites.
Marylise Léon souligne que l’équilibre financier ne peut être le seul critère d’évaluation du système.
La question du travail au cœur du débat
Une des exigences majeures de la CFDT est l’ouverture parallèle d’une négociation sur les conditions de travail.
Cette approche globale vise à traiter les problématiques en amont, notamment concernant l’emploi des seniors et les inégalités professionnelles, considérant que la retraite reflète l’ensemble d’une carrière professionnelle.
Un message d’espoir et de détermination
La conclusion de Marylise Léon rappelle les manifestations de 2023 et l’absence de réponses satisfaisantes aux revendications des salariés.
La CFDT se positionne dans une démarche constructive mais ferme, exigeant que cette nouvelle phase de négociations apporte enfin des solutions concrètes aux problèmes soulevés par les travailleurs.
Conclusion
La position de la CFDT illustre une approche équilibrée entre fermeté sur les principes et ouverture au dialogue. En définissant clairement ses priorités et ses conditions de négociation, le syndicat pose les bases d’une discussion qui se veut constructive tout en restant fidèle aux revendications exprimées par les salariés.
Cette nouvelle phase de négociations s’annonce cruciale pour l’avenir du système de retraites français.
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Laurent Jonas est un consultant chevronné en fiscalité, spécialisé dans l’optimisation des impôts et la gestion des finances des entreprises. Avec une solide expérience auprès des TPE et PME, il offre sur FAIRE des articles riches en conseils pour naviguer dans le monde complexe des crédits d’impôts et des aides publiques.