Changer un ancien système de chauffage dans un appartement peut transformer votre confort… mais aussi votre budget. Et pourtant, peu de propriétaires ou locataires savent qu’ils peuvent bénéficier d’une prime allant jusqu’à plusieurs milliers d’euros pour remplacer un chauffage obsolète. Cette aide, appelée “prime coup de pouce chauffage”, peut tout simplement financer l’essentiel des travaux. À condition de savoir comment s’y prendre et de répondre aux bons critères.
Qui peut demander la prime coup de pouce chauffage en appartement ?
Contrairement à ce que beaucoup pensent, cette prime ne s’adresse pas uniquement aux propriétaires occupants. Un locataire peut aussi en bénéficier, sous certaines conditions. Quant aux bailleurs, ils sont même nombreux à en profiter pour valoriser leur bien, tout en réduisant leurs dépenses.
Le principal critère ? Être en mesure de remplacer un ancien chauffage (gaz, fioul, convecteur électrique…) par un système plus performant. Cela peut aller d’un poêle à granulés à une pompe à chaleur air-eau. Le logement doit être une résidence principale construite depuis plus de deux ans.
Conditions à remplir pour obtenir la prime en 2025
Type de chauffage remplacé
Plus le chauffage actuel est énergivore, plus la prime sera élevée. Ainsi, remplacer une vieille chaudière fioul par une PAC peut vous faire toucher jusqu’à 5 000 € d’aides. Le remplacement doit obligatoirement améliorer la performance énergétique globale du logement.
Niveau de revenus et catégories de ménages
Il existe deux barèmes distincts : un pour les foyers “modestes” et un pour les autres. Les plafonds de revenus ont été réévalués en 2025, ce qui élargit l’accès à la prime. Un couple avec deux enfants gagnant moins de 45 000 € par an peut par exemple bénéficier d’un montant majoré. Ce détail, souvent ignoré, fait toute la différence.
Montants possibles pour un logement en immeuble
La surface moyenne d’un appartement joue en votre faveur : moins de mètres carrés à chauffer, donc un montant de travaux plus faible à financer. En revanche, le montant de la prime dépend directement de l’équipement installé. Une pompe à chaleur permet de recevoir bien plus qu’un simple radiateur à inertie.
Différence selon le type d’installation
Une PAC air-eau donne droit à l’aide maximale. Un poêle à granulés ou une chaudière biomasse permettent également un excellent retour sur investissement. En revanche, un simple radiateur performant ne débloquera que quelques centaines d’euros.
Ce que touchent vraiment les bailleurs
Les propriétaires bailleurs peuvent toucher la prime, même s’ils ne vivent pas dans le logement. Il leur suffit de faire réaliser les travaux dans un bien qu’ils louent en résidence principale. D’ailleurs, ces travaux peuvent aussi faire l’objet d’une déduction fiscale intéressante.
Appartements en copropriété : comment ça fonctionne ?
Dans un immeuble, le fonctionnement varie selon que vous disposez d’un chauffage individuel ou collectif. Si vous êtes relié à un chauffage collectif, il faut que le projet de changement soit porté par la copropriété elle-même, via l’assemblée générale.
En revanche, pour un chauffage individuel, tout propriétaire ou locataire peut effectuer les démarches de son côté. Il devra cependant fournir un devis clair, faire appel à un artisan RGE, et prouver que l’installation ancienne est bien remplacée par un système éligible. C’est là que certains se voient refuser la prime, faute de justificatifs techniques solides.
Les erreurs qui annulent votre droit à la prime
Certains oublient de faire appel à un professionnel certifié RGE. D’autres commencent les travaux avant d’avoir reçu la validation du dossier. Résultat : dossier refusé, aides perdues. Même un devis antidaté peut être un motif d’invalidation. La règle est simple : ne rien signer, ne rien engager, avant la réception de l’accord officiel.
De plus, pour toucher le montant maximal, il est souvent stratégique de remplacer par un équipement compatible avec plusieurs dispositifs : prime coup de pouce, Ma Prime Rénov, aides locales… et de cumuler sans doublon.
Exemple réel : combien vous pourriez économiser ?
Julien, propriétaire d’un T3 à Nantes, a remplacé un vieux chauffage électrique par une pompe à chaleur air-eau. Montant des travaux : 7 800 €. Prime coup de pouce obtenue : 3 900 €. Grâce au cumul avec les aides rénovation 2025, il n’a payé que 1 200 € de sa poche. Sa consommation a chuté de 35 % dès le premier hiver.
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Benjamin Lambert est spécialisé dans l’analyse des marchés financiers et la gestion d’actifs. Avec plus de 12 ans d’expérience, il apporte des analyses claires sur les tendances boursières, les investissements durables et les stratégies fiscales. Sur FAIRE, Pierre décrypte l’actualité économique pour mieux vous guider dans vos choix financiers.