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« Environ 70 euros par mois » : la CAF pourrait bientôt verser des allocations familiales dès votre premier enfant

la CAF pourrait bientôt verser des allocations familiales

Une proposition unanime et novatrice

La commission des affaires sociales a voté à l’unanimité une proposition de loi révolutionnaire portée par la députée MoDem Anne Bergantz. Le texte, qui sera débattu le 6 mars 2025 à l’Assemblée nationale, prévoit d’étendre le versement des allocations familiales aux familles avec un seul enfant, une première depuis l’après-guerre.

Un soutien financier significatif

La mesure envisage une aide forfaitaire d’environ 70 euros par mois pour les familles monoparentales, indépendamment des revenus parentaux.

Cette réforme représenterait un budget de plus de 250 millions d’euros, potentiellement financé par une augmentation des taxes sur le tabac. Elle concernerait 3,6 millions de familles françaises.

Une réponse à l’évolution démographique

Cette initiative répond à une réalité démographique préoccupante : avec 1,62 enfant par femme en 2024, la France connaît son plus bas taux de natalité depuis 80 ans.

Les statistiques de l’Insee révèlent que 47% des familles françaises n’ont qu’un enfant, contre seulement 37% avec deux enfants et 16% avec trois enfants ou plus.

Adaptation aux nouvelles réalités sociales

La proposition reconnaît les mutations profondes de la société française : augmentation des familles monoparentales, évolution des modèles familiaux, défis économiques (coût de l’immobilier), et changements sociétaux (grossesses plus tardives, éco-anxiété).

Elle vise à moderniser une politique familiale héritée de l’après-guerre.

Un calendrier et des objectifs précis

Le texte fixe comme objectif la mise en œuvre de cette réforme avant le 1er janvier 2027.

Il s’agit de réaffirmer le caractère universel des allocations familiales tout en assurant une égalité de traitement entre les enfants d’une même fratrie, dès la naissance de l’aîné.

Conclusion

Cette réforme marque un tournant majeur dans la politique familiale française. En ciblant le premier enfant comme priorité, elle répond aux évolutions sociétales tout en tentant de soutenir la natalité.

Son adoption pourrait représenter une avancée sociale significative, particulièrement bénéfique pour les familles monoparentales et les jeunes parents confrontés aux premières charges de la vie familiale.

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