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Aide pour pompe à chaleur en résidence secondaire : est-ce encore possible en 2025 ?

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Aide pour pompe à chaleur en résidence secondaire : est-ce encore possible en 2025 ?

Changer le système de chauffage d’une résidence secondaire coûte cher. Et quand on pense « pompe à chaleur », on imagine tout de suite un investissement plus durable, plus écologique, mais… moins soutenu par les aides publiques. Et pour cause : les résidences secondaires sont souvent exclues des dispositifs habituels. Pourtant, certaines pistes existent encore en 2025 — mais il faut bien savoir où chercher.

Les aides classiques excluent (presque) toujours les résidences secondaires

MaPrimeRénov’, CEE, Éco-PTZ… Ces dispositifs vous disent quelque chose ? Normal, ce sont les plus connus. Mais tous imposent une condition commune : le logement doit être une résidence principale occupée au moins 8 mois par an. Cela exclut donc, de fait, toutes les maisons de vacances et logements saisonniers. Même si vous y réalisez des travaux ambitieux, aucune subvention MaPrimeRénov’ ne vous sera accordée en 2025 pour ce type de bien.

Ce n’est pas un oubli, mais une volonté du législateur de concentrer l’effort budgétaire sur les résidences principales. Ce qui ne signifie pas que toutes les aides sont closes. Certaines failles réglementaires subsistent, notamment du côté des primes privées ou des programmes régionaux.

Des aides alternatives encore actives… sous conditions

Les primes énergie délivrées par les fournisseurs

Les certificats d’économie d’énergie (CEE) sont toujours d’actualité en 2025. Et contrairement aux dispositifs publics, ils peuvent parfois s’appliquer à des résidences secondaires. C’est notamment le cas si les travaux sont confiés à un artisan RGE et qu’un certain niveau de performance est atteint. Ces aides sont souvent versées sous forme de chèque ou de bon d’achat. Et elles ne sont pas toujours conditionnées à l’occupation du logement à l’année.

Des aides alternatives encore actives… sous conditions

Subventions locales ou régionales

Dans certaines régions touristiques ou rurales, des aides ponctuelles peuvent être proposées pour la rénovation énergétique de résidences secondaires, notamment lorsqu’il s’agit de préserver le patrimoine ou de limiter l’impact environnemental local. Ces aides sont souvent discrètes, mal connues, mais elles existent. Une veille locale ou un passage en mairie peut suffire à les découvrir.

Financer une PAC sans aide : les alternatives intelligentes

Si vous êtes exclu des dispositifs classiques, tout n’est pas perdu. Certaines banques proposent des prêts spécifiques pour la rénovation de résidences secondaires, avec des taux compétitifs à condition de fournir un devis émanant d’un professionnel certifié. Il est aussi possible de profiter de certains avantages fiscaux liés à la revente ou à la location ponctuelle du bien rénové.

Et si vous envisagez d’utiliser votre maison de campagne comme gîte ou meublé de tourisme, vous pouvez basculer son statut vers une activité générant des revenus. Dans ce cas, une partie des investissements peut être amortie ou déduite, selon le régime fiscal choisi.

Installation de pompe à chaleur : attention aux pièges

Si vous financez vous-même l’installation d’une pompe à chaleur, soyez vigilant sur le choix du modèle. Certaines PAC sont surdimensionnées pour une utilisation occasionnelle et peuvent générer plus de frais que d’économies. De même, un entretien mal calibré sur une maison rarement occupée peut vite virer au casse-tête. Un artisan certifié saura vous conseiller sur les modèles adaptés à un usage intermittent.

Foire aux erreurs fréquentes

  • Penser qu’une résidence secondaire est automatiquement éligible aux mêmes aides qu’un logement principal.
  • Confondre les aides locales ponctuelles avec les grandes aides nationales.
  • Installer une PAC trop puissante pour un logement peu occupé, sans étude thermique préalable.
  • Ne pas vérifier si l’artisan est bien reconnu garant de l’environnement (RGE), même sans subvention.

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