Traiter vos parties communes contre les risques sanitaires

Certains immeubles anciens peuvent renfermer des risques sanitaires comme le plomb, l’amiante ou une importante humidité. Pour vivre dans un environnement sain et sécurisé, il est nécessaire de les traiter.


Quels travaux contre les risques sanitaires ?

Traiter vos parties communes contre les risques liés au plomb

Cancérigène et responsable du saturnisme, la peinture au plomb est interdite dans les constructions depuis 1949 mais reste cependant présente dans certains immeubles anciens. Obligatoire, le diagnostic ou CREP (Constat des Risques d'Exposition au Plomb) permet de détecter la présence de plomb dans les revêtements muraux et d'évaluer le niveau des risques. Il doit être réalisé à la demande du syndicat de copropriétaires. 
Dans le cas où le constat souligne un risque d’exposition au plomb, il est nécessaire d'effectuer des travaux. Si le rapport fait état de revêtements peints dégradés, le diagnostiqueur se doit d’avertir la préfecture et lui transmettre le CREP. Elle doit alors notifier le syndic de copropriété de son obligation de réaliser les travaux. 
Il existe deux types de travaux pour éradiquer le risque lié à la présence de plomb, qui doivent être réalisés par une entreprise spécialisée :
•    Les travaux palliatifs : ici les revêtements contenant du plomb restent en place mais sont confinés.
•    Les travaux définitifs : ils consistent à remplacer les éléments dégradés ou bien à décaper les surfaces contenant du plomb.


Traiter l’humidité dans les parties communes

Dans un immeuble, l’humidité sur les murs des parties communes crée une atmosphère insalubre et a des conséquences néfastes sur votre santé, dans certains cas, il est alors nécessaire d’effectuer des travaux. Pour identifier l’origine du problème, il est nécessaire d’analyser les traces d’humidité et de les mettre en regard de votre environnement.
Plusieurs éléments vous aident à déterminer la cause de cette humidité, comme : 
•    les matériaux et l'année de construction des murs, 
•    le terrain sur lequel est installé l’immeuble, 
•    le circuit d’évacuation des eaux pluviales, 
•    la présence d’isolation et de ventilation performantes dans les parties communes. 
Enfin pour terminer votre évaluation, il est recommandé de prendre une mesure du taux d’humidité au sein des matériaux de votre mur.

Traiter vos parties communes contre les risques liés à l’amiante

Responsable de cancers, de maladies pulmonaires chroniques et exposant à de nombreux risques sanitaires, l’usage d’amiante est interdit en France depuis 1997.
Si votre immeuble présente un permis de construire antérieur à cette année, la réglementation impose la constitution d’un dossier spécifique concernant les parties communes de l’immeuble : le Dossier Technique Amiante (DTA), qui est mis à disposition de tout occupant de l’immeuble qui le demande
Dans les parties communes, les zones concernées par le DTA sont nombreuses : couloirs, chaudière, canalisations, faux-plafonds, garde-corps, jardins ou encore parcs.
Lors de la constitution du dossier, le professionnel doit évaluer l'état de conservation des matériaux et produits contenant de l’amiante, ainsi que leur risque de dégradation.
Dans ce rapport, il peut recommander :
•    De réaliser des travaux de retrait ou confinement de l’amiante,
•    D’évaluer périodiquement l'état de conservation des matériaux et produits contenant de l’amiante,
•    De mesurer l'empoussièrement dans l’atmosphère pour déterminer la concentration d’amiante.
En cas de travaux de confinement ou de retrait de l’amiante, le professionnel doit obligatoirement transmettre une copie de son rapport à la préfecture du département du lieu de l’immeuble.
 

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